Dans une société urbaine dominée par l'usage de la voiture automobile, il n'y a pas de miracle.
à pied.
Il faut être valide, et entretenir ses facultés de locomotion autonome.
Dès que l'on ne peut plus se déplacer sans se mettre en danger, ou bousculer les autres, il ne faut pas hésiter à utiliser la canne blanche qui indique aux autres votre handicap.
Des stages
existent pour se rééduquer à
une locomotion autonome.
Le plus difficile au début est d'oser demander la couleur d'un feu de l'autre coté d'un carrefour, ou le nom d'une rue devant sa pancarte, ou la sortie d'une gare.
Les transports en commun sont parfois commodes, mais dans l'agglomération de Toulon ils ont beaucoup de progrès à faire. La navette maritime est encore ce qui est le plus rapide pour les communications de centre à centre.
En Allemagne, les villes sont mieux équipées et les arrêts de tram sont signalés de manière sonore.
La bonne volonté de l'entourage
Il n'est pas toujours facile de se faire conduire. Et il faut toujours prévoir une organisation de transport pour la moindre activité, en faisant appel à la générosité ambiante Et cela est parfois difficile
Varions les bonnes volontés, si possible.
Pour sortir le soir, il n'y a pas d'autre ressource qu'un(e) accompagnateur (rice) amical(e).
Le téléphone portable à mémoire vocale existe pour les recours imprévus.
Le taxi , si on en a les moyens.
Pour éviter les déplacements: il y a les commerces de proximité, le téléphone, la vente par correspondance,(mais quels catalogues!!), la livraison à domicile.
Le commerce par
le Net se heurte à la difficulté de lire les sites et
encore à la
sécurisation des paiements.
En conclusion, il vaut mieux être malvoyant à Paris qu'en Province. C'est là que sont des écoles spécialisées, un réseau dense de transports en commun, de multiples associations, un GIAA trés actif et organisé etc